Moteur universel à puissance fonction d’enroulements parallèles.

 

Ce sont des moteurs de type série, c’est-à-dire qu’ils sont capable de fonctionner aussi bien en courant continu, qu’un courant alternatif.

Ce sont des moteurs avec un très fort couple au démarrage.

Alimentés en courant continu, ils doivent démarrer en charge.

 

Ils sont plus performants en courant continu quand courant alternatif, du fait qu’en continu seule la résistance des enroulements (R) va entrer en compte, alors qu’en alternatif, la réactance d’induction de l’enroulement

 va aussi jouer (R et ZL).

La principale caractéristique est qu’un couplage parallèle est réalisé par l’intermédiaire des charbons sur deux lames. Lors de la rotation de l’induit, le couplage s’effectue tout seul.

1.    Avantage espéré :

 

C’est surtout en alternatif qu’il se constate.

·        En effet, en alternatif, une bobine présente à la fois un caractère inductif et résistif.

·        L’ensemble présente donc une impédance Z = 

La résistance est généralement très faible et, de ce fait l’impédance est surtout inductive. En employant cette solution l’on placera deux bobines en parallèle.

Ce qui fait que deux Inductances seront mises en parallèle réaliseront une inductance équivalente telle que : .

Ce qui amènera à Léquiv =  

Si les enroulements sont identiques, alors Léquiv =

S’il y a deux enroulements, alors Léquiv =

 

Ce qui signifie que Si un enroulement est prévu pour une tension donnée,

Alors, il fournira une puissance donnée.

Alors, il consommera une certaine intensité et fournira une certaine puissance.

Alors, la section de fil sera fonction de cette intensité.

Si l’on a plusieurs enroulements distincts, mais identiques, mis en parallèle,

Alors, le moteur aura une puissance totale égale au nombre d’enroulement, fois la puissance d’un seul !

Alors, la section du fil sera égale à celle qu’elle devrait être pour un moteur à un seul enroulement de même puissance.

 

Le principe peut s’appliquer à un nombre d’enroulements supérieur à deux, mais inférieur ou égal à 4, à cause d’une problématique de courbures de charbons. (Je crois !)

 

2. Un exemple, fourni par un bricoleur réparateur autodidacte :

 

Moteur d’aspirateur.

               Moteur deux pôles, 12 encoches ; « Nord sous les encoches 10-11-12 et 1-2-3 ; Sud sous les encoches 4-5-6-7-8-9.

Schéma partiel de câblage :

         Issu du travail de cet autodidacte…

Nous rappelons que le schéma est partiel........ Le reste se décline à l’identique

 

Sur le côté « chignons » l’on pourrait voir :

 

 

Au niveau des charbons, il est possible de voir qu’une section sera court-circuitée.

Ce qui amènera de fortes étincelles au niveau des charbons, mais toutes les autres sections seront en « série- parallèle ».

 

La bête exposée :

 

 Maintenant, posons-nous la question :

 Est-ce rentable de reconstruire un moteur d’aspirateur ou bien de changer directement l’aspirateur ?

 Dieu de la consommation ! Éclairez-nous !

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