Puissances en alternatif.

 

Remarque :

 Nous nous bornerons à une étude spécifique des puissances mises en jeux avec du courant alternatif de fréquence fixe.

1)    Constat sur les puissances.

Le calcul de puissance s’effectue en faisant la moyenne du produit des valeurs instantanées de la tension par l’intensité. La puissance dite active est celle qui est capable d’effectuer un travail dans un temps donné. Elle permettra de choisir les caractéristiques des composants : section des fils, largeur des pistes, puissances normalisées supportables etc.

  P ( moyenne ) =  ( u .i ) moyen.

Si nous avons affaire à des courants sinusoïdaux déphasés, cette puissance active n’est pas forcément égale à  P =U . I.

La puissance dépendra  du déphasage constaté de   I    vers   U .

 Exemples types :

     -       Pour un résistor : q = 0 rd.                                                         P = U . I

                       -      Pour une bobine : q = pi / 2 rd. , avec pi = 3.14                 P ¹ U . I

-    Pour un condensateur le déphasage est :  q = -pi /2 rd.

L’opposé de celui d’une bobine. Le calcul de p moyenne nous amènerait à constater que p moy = 0, donc :

P ¹ U . I

2)    Règles sur les puissances

 Une étude mathématique utilisant les calcul intégral  permet de déterminer la puissance active consommée par un récepteur en fonction du déphasage. Il permet en outre de déterminer deux autres puissances résultantes.

 -       Puissance active :                  P = U .I . cos ( q )

 -       Puissance réactive :              Q = U . I . sin ( q )

 -       Puissance apparente :           S = U . I ou S² = P² + Q²

 

Remarque : la puissance apparente peut s’exprimer sous

                       forme complexe : 

  S = P + jQ   

3)    Interprétation des différentes puissances :

 Soit un observateur placé face à miroir, le soleil est derrière lui.

Remarque : La puissance réactive est fournie par le générateur et est réfléchie par le récepteur vers le générateur, son importance dépend du déphasage produit par le récepteur. Elle n’est pas perdue, mais le transfert provoque quand même des pertes par effet Joules.

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