En électronique, la mesure est nécessaire :
Pour mettre en conformité, des montages par rapport à un cahier des charges.
Pour dépanner une structure électronique, par vérification des niveaux de
grandeurs électriques et par comparaison avec des données« constructeurs ».
Ces données peuvent être présentées sous une forme écrite et/ou schématique.
Pour contrôler et ré étalonner une structure périodiquement.
Elles sont de deux sortes :
a) Les grandeurs relatives à l’utilisation de l’électricité :
Les tensions et les différences de potentiels et les intensités, continues
ou moyennes, alternatives ou efficaces. Dans ce cas, une valeur chiffrée
sera donnée par l’appareil utilisé.
Les tensions et les différences de potentiels et les intensités,
instantanées, l’information fournie sera obligatoirement graphique.
Les puissances et l’énergie. Ce type de mesures est surtout réservé à
l’électrotechnique, dans le cadre de l’exploitation de récepteur de fortes
consommations. Un appareillage spécifique et adapté est nécessaire. En
électronique, les courants sont très inférieurs à ceux utilisés en
électrotechnique. On procède à des mesures préalables qui permettent, par la
suite de faire des calculs de puissance.
·Les fréquences et les périodes. Elles peuvent être mesurées directement par
un appareil à afficheurs ou bien, en complément, dans le cadre de mesures sur
des grandeurs instantanées.
b) Les grandeurs relatives aux composants :
En fonction du matériel acheté, il est possible de mesurer :
La résistance, des résistors. (en ohms ou Ω)
La capacité des condensateurs. (En Farad)
L’état d’une diode.
L’état et la nature d’un transistor.
C’est un exemple, parmi beaucoup de modèles.
![]() |
Afficheur, il est caractérisé par un nombre de « points» Exemple : Un « 10000 points », est capable de mesurer de 0000 à 9999.
Sélecteur de mesures et de calibre. Ici, cet appareil est capable de mesurer :
Bornes de mesures, où raccorder les cordons. Attention, les bornes de mesures de U et de I, sont différentes. Une borne nommée, « Commun » doit-être absolument raccordé.
Bornes de tests pour les composants et la température.
Cordons de mesures, isolés. |
Le boîtier est généralement protégé par une coque protectrice, en plastique.
D’un modèle à l’autre, le nombre de gadgets est différent. Seuls restent les élémentaires, les mesures des tensions, intensités, résistances.
Avant de mesurer, il convient de connaître ce que représentent les grandeurs électriques.
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Rappel ou présentation de l'électricité.
La nature du courant électrique est matérielle, son origine se trouve au niveau le plus infime de la matière, à savoir au niveau de l'atome.
Un atome est la plus petite parcelle d'un corps pur qui présent encore les caractéristiques physiques, chimiques voire magnétique de ce corps.
Un atome est constitué, pour simplifier à l'extrême, de deux parties:
Un noyau et des électrons qui gravitent autour, comme les planètes gravitent autour du soleil.
Par différents procédés il est possible de faire déplacer ces électrons, de les arracher de leur situation initiale, pour les faire se diriger d'un point "A" vers un point "B".
A...............................B
- Ils se déplacent très rapidement. (vitesse de propagation = vitesse de la lumière)
- Les électrons sont tellement petits qu'ils en sont invisibles
- Plus la quantité en déplacement est importante, plus il aura d'énergie en jeu.
Remarque : Les électrons ne se déplacent pas à la vitesse de la lumière. Leur vitesse se rapproche de la dizaine de m/secondes. C’est la vitesse de transmission du mouvement, qui se rapproche de cette vitesse.
Une analogie permet de comprendre le phénomène. Si l’on imagine un tube rempli de bille, les billes se comportent comme des électrons, le tube comme un conducteur de l’électricité.
On impose une poussée sur " un électron".
Les utilisations:
L'énergie électrique peut, grâce à des récepteurs être convertie en :
chaleur ----------radiateur, four
froid---------------réfrigérateur
lumière-----------lampes, tubes
mouvement------moteur.
Comment ?
S'il y a un générateur, qui fournit l'électricité: piles, batteries, secteur E.D.F.
S'il y a transport grâce à des conducteurs (Les fils).
Remarques importantes
L'être humain est faiblement conducteur, de ce fait, il y aura risque qu'il soit traversé par du courant électrique.
S'il se positionne sur le trajet et le passage du courant, par imprudence ou méconnaissance des risques et de règles de sécurité.
S'il arrive une défaillance des matériels utilisés, une usure.
Tous les matériels ont été conçus pour une utilisation donnée avec des performances données. Le non-respect de celles-ci peut entraîner :
Des destructions, incendies.
Des électrocutions.
Pour imaginer plus facilement les phénomènes, l’eau est utilisée comme analogie.
Imaginons : Monsieur X veut se laver à un lavabo. D'où vient l'eau, où va -t’elle ? et comment ?
Pour que l'eau circule, les conditions suivantes devront être réunies:
Que le château d'eau soit plein.
Qu'il soit " + " haut que l'utilisation.
Que les sécurités ne soient pas activées.
Qu'il y ait une canalisation adaptée pour aller vers l'utilisateur.
Que le lavabo ne soit pas bouché.
Que le tuyau de retour soit présent.
Que l'égout soit " - " haut que l'utilisation.
L'eau ne pourra donc circuler que d'un point " + " haut, vers un point " - " haut.
Il en sera de même pour l'électricité, mais de manière invisible, inodore et silencieuse.
Ce qui peut la rendre très dangereuse !!
Remarques :
En électricité, le point le " + " haut prend le nom de :
" + " pour les piles et batteries.
" phase" pour le courant alternatif monophasé fourni par E.D.F.
Le point le " - " haut prend le nom de :
" - " pour les piles et batteries.
" Neutre " pour le courant alternatif monophasé fourni par E.D.F.
" Phase différente " ( il y en a trois: Ph1, Ph2, Ph3 ) en alternatif triphasé, fourni par E.D.F.
Château d'eau et égout.------------------------------ | Générateur électrique |
Protection anti surpression. ------------------------ |
Protection: fusibles ou disjoncteurs. |
Canalisation" aller " ---------------------------------- | Conducteur " aller " ou d'arrivée |
Robinet---------------------------------------------------- | Commande : interrupteur, ou bouton poussoir, ou gradateur. |
Lavabo---------------------------------------------------- | Récepteur. |
Canalisation -------------------------------------------- | Conducteur de retour , ou masse, ou neutre. |
a) Pour la distribution de l'eau, des détecteurs de fuites sont prévus et nécessaires. Pour l'électricité, il en est de même, dans ce cas ils prennent le nom de dispositifs différentiels.
b) Le contraire d'un matériau conducteur de l'électricité est un isolant, dont le rôle sera de bloquer le passage de l'électricité.
A remarquer, l'usage de symboles, donc, nécessité d'en connaître quelques-uns.
Reprenons l'analogie avec l'eau.
Pour que circule l'eau: Pour que passe le courant:
Il faudra :---------------------------------------------------------Il faudra :
De la pression--------------------------------------------------------------De la tension
(Poussée)----------------------------------------------------------------------(notée U en Volts)
Ce qui se caractérisera dans les deux cas par:
Pour l'eau : Pour l'électricité :
Un débit, en litres/sec Une intensité (notée I en Ampères)
Si les conditions de fourniture, de sécurité et de transport sont réunies.
La puissance caractérisera la présence des deux facteurs : Tension ( U ) et Intensité ( I ) dans une installation électrique, par la relation suivante:
P = U X I
Avec :
U en Volts
I en Ampères.
P en Watts.
La résistance électrique représente la difficulté plus ou moins importante, que va éprouver le courant électrique à circuler.
La résistance s’exprime en Ohms.(Ω)
Plus la résistance est importante, moins il aura d’intensité.
Les électrons iront aussi vite, mais il y en aura moins.
Plus la tension sera élevée, plus le courant va " passer " fort ", par le chemin qui lui a été assigné.
Il conviendra donc que celui-ci soit adapté et que l'on ne lui présente pas, imprudemment ou accidentellement un chemin plus facile (moins résistant ), ou plus court, il le prendrait !!
Car le courant passe toujours par le chemin le plus court.
Comment mesurer une différence de potentiels !
Remarque :
Une tension est l’expression de la force électrique qui va faire circuler le courant. Celle-ci se mesure entre un point donné d’un circuit et le potentiel le plus bas, qui puisse exister, c'est-à-dire la masse.
Une différence de potentiels est l’expression de la différence de force électrique qui existe entre deux points d'un circuit. Celle-ci se mesure du point entre ces deux points d’un circuit. Comme ces deux points ont la masse pour référence, la mesure effectue de fait, la différence mathématique entre les deux tensions, qui existent entre ces deux points.
Retour vers l’analogie vers l’eau.
Dans d’une colonne d’eau, la pression dépend de la hauteur de cette dernière. Si l’on mesure la hauteur entre le niveau le plus bas et un point donné de l’installation, on aura une image de la pression présente en ce point.
La mesure de ce point ne pourra se faire qu’en se plaçant à côté de l’ensemble.
Pour une mesure de tension, il faudra en faire de même.
Une mesure de tension, ou de différence de potentiels s’effectue au voisinage d’un circuit électrique et en dérivation !!
Remarques :
§ La position des fils de mesures est importante, grâce à celle-ci il sera possible de connaître les polarités de points mesurés.
· En « DC », l’appareil va mesurer une valeur moyenne, il est parfaitement adapté au courant continu.
· En « AC », l’appareil va mesurer une valeur efficace, tout dépendra de la manière dont il réalise le calcul et de sa qualité. Il est parfaitement adapté au courant alternatif sinusoïdal.
Pour tous les autres signaux, il faudra s’assurer qu’il est capable de calculer toutes les valeurs efficaces. Ce type d’appareils aura le label « RMS »
Comme les unités de la tension ou de différence de potentiels, sont des Volts, l’appareil de mesure sera nommé « voltmètre ».
Fiche de mesure de tensions ou, de différences de potentiels.
Rappel :
a) Une tension se mesure entre un point de test et la masse.
b) Une différence de potentiels se mesure entre deux points d'un même circuit.
c) Le calibre de l’appareil correspond à la valeur maximale que peut mesurer l’appareil, sans que celui-ci ne se détériore. Le calibre se choisit en modifiant la position du bouton sélecteur.
Remarque :
- Il faut accorder les couleurs des conducteurs de mesures.
Le rouge pour le point test, le noir pour la masse.
Si le point test est négatif par rapport à la masse, le testeur indiquera le signe «—», à gauche de la valeur.
- Le point « . » remplace la virgule française.
- Si la valeur mesurée est trop importante, l’appareil indiquera « OL » (over load ou dépassement). Il convient alors, de modifier le calibre de l’appareil.
Avec cette disposition, le voltmètre sera en mesure de mesurer la tension : VXM
Si l'on conserve la position du cordon noir en "M" et que l'on déplace le cordon rouge en " Y" le voltmètre mesurera la différence de potentiels VXY
Procédure de mesures :
1) L’ensemble est mis hors tension.
2) Le « commun » est réuni à la masse.
3) Le cordon rouge est câblé sur la borne « VΩHz ». Il est réuni au potentiel le plus élevé ou supposé tel. Si ce n’est pas le cas, l’indication sur l’affichage sera précédée du signe « - »
4) Si la mesure s’effectue sur des grandeurs alternatives, il faut sélectionner les valeurs associées avec le sigle « AC » Sinon, il s’agit de courant continu, dans ce cas il faut sélectionner les valeurs associées avec le sigle « DC »
5) Dans la mesure où l’on ignore l’importance de la tension mesurée, il faut choisir la valeur de calibre la plus importante !
6) De préférence, hors tension, il faut positionner les cordons de mesures.
7) Ceci fait, il faut mettre sous tension et regarder les valeurs indiquées.
8) Pour plus de précision, il est possible de baisser le calibre, jusqu’à la position antérieure à l’apparition de « OL »
Equivalence électrique du testeur, monté en voltmètre.
Le voltmètre a pour modèle équivalent, un résistor de très forte résistance. De l’ordre de la dizaine de millions d’ohms (R > 10MΩ)
De ce fait même placé en dérivation, il ne consomme que très peu d’énergie.
Sa présence n’amènera des perturbations que lorsque le voltmètre devra mesurer une différence de potentiels dans un montage comportant des résistors, dont la résistance est de valeurs > 10MΩ
Le montage sera équivalent à :
Compte tenu du modèle équivalent au voltmètre. Le circuit ne subira que de très petites perturbations !!!!!
A la condition que le reste du schéma,
présente une résistance << 10 MΩ
Comment mesurer les intensités !
Remarque : une intensité est la résultante de la force électrique imposée dans un circuit et des différents récepteurs qui le composent.
L’intensité ne pouvait jusqu'à il y a 20ans, se mesurer qu’en se plaçant dans le circuit.
Grâce à des capteurs sensibles au magnétisme produit par le courant qui circule, il est maintenant possible de mesurer une intensité autrement. Il suffit de se placer autour du conducteur auquel, on désire connaître le courant qui circule. Une pince spéciale permet l’opération.
Il existe deux types de capteurs (assez onéreux, par rapport auxmesures classiques):
Les capteurs selfiques (bobinés) qui ne peuvent mesurer que des courants variables dans le temps. La bande passante est comprise entre 10 et 100 Hz. Ils servent dans l’industrie pour mesurer de forts courants.
Les capteurs à effet « Hall », peuvent tout mesurer, courant continus et variables, avec une bande passante allant de 0 Hz à >100Khz.
Nous utiliserons de préférence la méthode basique.
Retour vers l’analogie vers l’eau.
Dans d’une colonne d’eau, l’intensité va dépendre de la pression et de l’ouverture plus ou moins prononcée des différents robinets. Si l’on veut mesurer le débit, il conviendra de placer un capteur (généralement à ailette), sur le chemin d’un tuyau.
La mesure de l’intensité pourrait se faire n’importe (sauf s’il y a des fuites). Celle-ci est identique partout.
La mesure de l’intensité se fera sur le chemin emprunté par le débit.
Pour une mesure d’intensité, il faudra en faire de même.
Une mesure d’intensité s’effectue au voisinage d’un circuit électrique et en série.
Mesure avec un ampèremètre simple :
Remarques :
La position des fils de mesures est importante, grâce à celle-ci il sera possible de connaître les polarités de points mesurés.
· En « DC », l’appareil va mesurer une valeur moyenne, il est parfaitement adapté au courant continu.
· En « AC », l’appareil va mesurer une valeur efficace, tout dépendra de la manière dont il réalise le calcul et de sa qualité. Il est parfaitement adapté au courant alternatif sinusoïdal.
Pour tous les autres signaux, il faudra s’assurer qu’il est capable de calculer toutes les valeurs efficaces. Ce type d’appareils aura le label « RMS »
Comme les unités de l’intensité, sont des Ampères, l’appareil de mesure sera nommé « ampèremètre ».
Mesure avec un ampèremètre avec capteur magnétique :
Fiche de mesure d’intensités.
Rappel :
Une intensité se mesure en série dans un circuit.
Le calibre de l’appareil correspond à la valeur maximale que peut mesurer l’appareil, sans que celui-ci ne se détériore. Le calibre se choisit en modifiant la position du bouton sélecteur.
Remarque :
- Il faut accorder les couleurs des conducteurs de mesures.
Le rouge pour le point test, le noir pour la masse.
Si le point test est négatif par rapport à la masse, le testeur indiquera le signe «—», à gauche de la valeur.
- Le point « . » remplace la virgule française.
- Si la valeur mesurée est trop importante, l’appareil indiquera « OL » (over load ou dépassement). Il convient alors de modifier le calibre de l’appareil.
Procédure de mesures :
Il y a 2 broches, pour 2 possibilités de mesures :
Des faibles courants (mA) avec une fiche femelle spécialisée.
Des forts courants (10A) avec une fiche femelle spécialisée et à l’opposé de la précédente.
Des fusibles de protections spécialisés pour les deux fiches sont présents, à l’intérieur de l’appareil.
L’ensemble est mis hors tension.
Le « commun » est réuni vers ce qui est supposé de pôle négatif.
Le cordon rouge est câblé sur la borne « mA », ou « 10A ». Il est réuni au potentiel le plus élevé ou supposé tel. Si ce n’est pas le cas, l’indication sur l’affichage sera précédée du signe « - » Il y a 2 possibilités de mesures
Si la mesure s’effectue sur des grandeurs alternatives, il faut sélectionner les valeurs associées avec le sigle « AC »
Sinon, il s’agit de courant continu, dans ce cas il faut sélectionner les valeurs associées avec le sigle « DC »
Dans la mesure où l’on ignore l’importance de la tension mesurée, il faut choisir la valeur de calibre la plus importante.
De préférence, hors tension, il faut positionner les cordons de mesures.
Ceci fait, il faut mettre sous tension et regarder les valeurs indiquées.
Pour plus de précision, il est possible de baisser le calibre, jusqu’à la position antérieure à l’apparition de « OL » Il faut être très prudent et rapide…..
Equivalence électrique du testeur montée en ampèremètre.
Le voltmètre a pour modèle équivalent, un résistor de très faible résistance. De l’ordre de la dizaine d’ohms.
En cas de calibre de très faible valeur, cette valeur peut dépasser le KW.
Placé en série, il n’amènera que très peu de perturbations aux mesures.
Sa présence n’amènera des perturbations que lorsque l’appareil devra mesurer des intensités dans un montage comportant des résistors, dont la résistance est de valeurs proches de la dizaine d’ohms.
Le montage sera équivalent à :
Compte tenu du modèle équivalent à l’ampèremètre,
Le circuit ne subira que de très petites perturbations….
Þ SI le reste du schéma présente une résistance >> 10 W
Remarque :
Une résistance est la l’expression de la limitation de l’intensité constatée lorsqu’une force électrique est imposée dans un circuit.
La résistance d’un élément ne peut se mesurer qu’en isolant celui-ci du reste du circuit. Il ne doit plus y avoir de source de tension, ni de dérivations qui pourraient modifier la mesure.
Pour mesurer une résistance, l’appareil effectue un calcul du type
Résistance =
![]()
Les mesureurs de très grande résistance se nomment « mégohmètre » (Millions d’ohms.)
Les mesureurs de résistance comprise entre 0 et 1 MW se nomment « ohmmètre »
Pour cela, un ohmmètre comportera comme constituants essentiels :
Un générateur de tension. Plus la tension sera élevée, plus la résistance mesurable sera grande.
Un mesureur d’intensité.
Un ensemble calculateur, pour effectuer le rapport
Retour vers l’analogie vers l’eau.
Dans d’une colonne d’eau, le débit (l’intensité) va dépendre de la pression et de l’ouverture plus ou moins prononcée des différents robinets.
Si l’on veut mesurer la résistance du robinet, il peut y avoir une trop grande pression et un trop grand débit.
Pour éviter de tout casser, l’usage consistera à :
Couper l’arrivée en provenance du château d’eau.
Fournir une pression calibrée.
Placer un capteur (généralement à ailette), sur le chemin d’un tuyau.
Calculer le rapport pression/ débit.
Pour une mesure de résistance électrique, il faudra en faire de même.
Une mesure de résistance s’effectue au voisinage d’un circuit électrique et en dérivation.
Les sources de tensions doivent être déconnectées.
L’élément mesuré est isolé du reste.
On ne touche pas avec les doigts !!!!!!
3 types de mesures sont possibles : Mesure de résistance d’un élément, d’isolement, ou de continuité.
Fiche de mesure de résistance d’un éléments électrique avec un ohmmètre :
Procédure de mesures :
L’ensemble est mis hors tension. L’éléments est isolé du reste.
IL faut placer le commutateur des calibres en position « Ohms »
Le « commun » est utilisé.
Le cordon rouge est câblé sur la borne « VWHz »
Dans la mesure où l’on ignore l’importance de la résistance mesurée, il faut choisir la valeur de calibre de résistances, la moins importante, contrairement aux mesures précédentes.
Toujours hors tension, il faut positionner les cordons de mesures.
Regarder les valeurs indiquées.
Pour plus de précision, il est possible d’augmenter le calibre, jusqu’à ce que l’information « OL » disparaisse.
Mesure d’isolement d’un châssis avec un mégohmmètre.
L’isolement est une très forte résistance qui doit présenter une résistance supérieure, à la dizaine de MΩ
L’isolement est la résistance qui doit exister entre un conducteur sous tension et les pièces métalliques au contact avec les utilisateurs.
Un exemple, un châssis d’appareil et un câble d’alimentation.
Cette mesure s’effectue avec un Mégohmmètre.
Dans ce cas, le but du contrôle consiste à s’assurer que les conducteurs constituants le circuit électrique est correct, complet et qu’il n’existe aucune coupure.
Si la continuité est correcte (<10W), l’appareil va émettre un son, ou
Si l’appareil n’est pas sonore, il faudra se contenter de lire « 0 », si la continuité est bonne ;
Sinon, il n'y aura pas de son et l'afficheur indiquera « OL » .
Procédure de mesures :
L’ensemble est mis hors tension. I
Il faut placer le commutateur des calibres en position « Ohms », sur le plus petit calibre. Il possède en outre, le symbole d’un haut-parleur.
Le « commun » est utilisé et le cordon rouge est câblé sur la borne « VWHz »
Toujours hors tension, il faut positionner les cordons de mesures.
Ecouter. (Ou regarder les valeurs indiquées.)
Un exemple :
Equivalence électrique du testeur montée en ohmmètre.
Un ohmmètre comportera comme constituants essentiels :
Un générateur de tension. Plus la tension sera élevée, plus la résistance mesurable sera grande.
Un mesureur d’intensité.
Un calculateur pour effectuer le rapport :
Pour effectuer une mesure, l’ohmmètre sera placé ainsi :
Et sera équivalent à :
La présence d’un générateur interne dans l’ohmmètre, justifie l’interdiction absolue d’effectuer une mesure dans un circuit sous tension.
Compléments de mesures sur les condensateurs.
Remarque : une capacité de condensateur s’exprime en sous multiples de Farad. La capacité est l’expression de la possibilité, offerte à un condensateur, de stocker une quantité de courants lorsqu’une force électrique est imposée entre ses bornes.
La capacité d’un condensateur ne peut se mesurer qu’en isolant celui-ci du reste du circuit. Il ne doit plus y avoir de source de tension, ni de dérivations qui pourraient modifier la mesure.
Retour vers l’analogie vers l’eau.
Dans d’une colonne d’eau, le niveau d’eau présent dans le lavabo va dépendre de la pression et de l’ouverture plus ou moins prononcée des différents robinets.
Si l’on veut mesurer la contenance du lavabo, et pour éviter de tout casser, l’usage consistera à :
Couper l’arrivée en provenance du château d’eau.
Calculer le volume du lavabo.
Pour une mesure de capacité électrique, il faudra en faire de même.
Une mesure de capacité s’effectue au voisinage d’un circuit électrique et en dérivation.
Les sources de tensions doivent être déconnectées.
L’élément mesuré est isolé du reste.
On ne touche pas avec les doigts !!!!!!
La mesure s’effectuera avec un capacimètre.
Procédure de mesures :
L’ensemble est mis hors tension. L’élément est isolé du reste.
IL faut placer le commutateur des calibres en position « Farads ou capacité »
Le condensateur sera isolé et placé, au plus court sur les fiches femelles isolées prévues à cet effet.
Dans la mesure où l’on ignore l’importance de la capacité mesurée, il faut choisir la valeur de calibre de capacité, la moins importante.
Pour plus de précision, il est possible d’augmenter le calibre, jusqu’à ce que l’information « OL » disparaisse.
Compléments de mesures sur les diodes.
Remarque : une diode est un composant spécifique à l’électronique. Ce composant à la particularité de ne laisser passer le courant que dans un seul sens. Dans l’autre, le courant passera, mais en occasionnant une chute de tension proche de 0,6 à 0,7 V.
La qualité d’une diode, ne peut se mesurer qu’en isolant celui-ci du reste du circuit. Il ne doit plus y avoir de source de tension, ni de dérivations qui pourraient modifier la mesure.
Retour vers l’analogie vers l’eau.
La seule analogie valable d’une diode avec l’eau, est celle que l’on peut imaginer avec un clapet anti-retour présent dans les puits, par exemple.
Une mesure de diode s’effectue au voisinage d’un circuit électrique et en dérivation.
Les sources de tensions doivent être déconnectées.
L’élément mesuré est isolé du reste.
On ne touche pas avec les doigts !!!!!!
Le multimètre se configuré en testeur de diode.
Fiche de mesure de test de diodes :
Procédure de mesures :
L’ensemble est mis hors tension. L’élément est isolé du reste.
IL faut placer le commutateur des calibres en position « Diodes »
Le cordon noir sera raccordé exclusivement à la borne « COM », le Rouge sur la borne« VWHz »
La mesure s’effectuera en deux fois. La diode sera isolée et raccordée aux cordons rouge et noir. Selon les polarités, elle indiquera, si elle est bonne :
La diode sera isolée et raccordée aux cordons rouge et noir. L’afficheur indiquera « I » Pour le sens bloquée.
Si l’on permute la diode, l’afficheur indiquera la valeur de la différence de potentiels perdue (aussi nommée « tension de seuil). Pour le sens passant.
Si le terme « I » n’apparaît pas, une seule fois, la diode est détruite
Equivalence électrique du testeur de diodes.
Un testeur comportera comme constituants essentiels :
Un générateur de tension associé à un résistor.
Un mesureur de tension.
Et sera équivalent à :
Compléments de mesures sur les transistors bipolaires.
Remarque : un transistor bipolaire est un composant spécifique à l’électronique. Ce composant à la particularité de posséder trois broches. Chaque broche possède un nom. Une se nomme la base, les deux autres, le collecteur et l’émetteur.
La commande s’effectue entre la base et l’émetteur. La partie commandée s’exploite entre le collecteur et l’émetteur. Ils existent deux types de transistor :
Les « NPN », qui sont commandé avec un «plus» sur la base.
Les « PNP », qui sont commandé avec un «moins»sur la base.
Pour simplifier à l’extrême, si l’on impose une intensité dans la base, le transistor va piloter une intensité beaucoup plus grande entre collecteur et émetteur.
Le rapport entre les deux intensités est nommé :
Rapport d’amplification en courant, ou bien
β (béta)
Ou bien, en notation matricielle mathématique, « hfe »
La qualité d’un transistor ne peut se mesurer qu’en isolant celui-ci du reste du circuit. Il ne doit plus y avoir de source de tension, ni de dérivations qui pourraient modifier la mesure.
Une mesure de transistor s’effectue en retirant le composant du lieu, où il se trouve.
Les sources de tensions doivent être déconnectées.
L’élément mesuré est isolé du reste.
On ne touche pas avec les doigts !!!!!!
Seuls les transistors bipolaires seront testés.
Procédure de mesures :
L’ensemble est mis hors tension. L’élément est isolé du reste.
IL faut placer le commutateur des calibres en position « Transistor »
Il faut connaître la nature PNP ou NPN du transistor.
Il faut savoir ou se trouve les trois broches base, émetteur, collecteur, qui différent selon les modèles.
Connaissant la nature électrique du composant, il faut configurer le testeur.
Il suffit de placer le transistor dans les broches femelles prévues à cet effet.
L’afficheur va indiquer directement la valeur du rapport d’amplification en courant, ou bien β (béta), ou bien, en notation matricielle mathématique, « hfe »
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