Résistance à coefficient de température négatif (CTN).

 

1.       Fonction :

Un résistor à coefficient de température négatif va voir sa résistance chuter lorsque la température augmente. 

Sa variation peut-être considérée dans une plage de températures limitée à –20°, +120° : 

-       Affine : (cas du carbone) 

RT =R0 . ( 1 + a . t ) avec a < 0 et R0 = Résistance à 0° 

-       Exponentielle ( dans la majorité des cas, pour des modèles à semi-conducteur) :

2.       Utilisation : 

Dans des structures réalisant des capteurs de températures, des mesureurs de puissance HF, des commandes automatiques de gain d’amplification, des stabilisateurs de performante de transistors. 

3. Schéma fonctionnel :

 

4.       Terminologie : 

Résistance nominale :

Elle est mesurée et établie à une température de 25°.

 

Tolérance :

C’est l’écart entre la résistance nominale et la résistance réelle de la « CTN » à 25°.

 

Valeur de R = f ( t ) :

Rt = R 0 . e B (1/T- 1 /T0 ) 

B : constante qui dépend du matériau elle varie entre 3000et 4500. 

Remarque :  

Certains constructeurs donnent une courbe unique qui tient compte du rapport entre la valeur de la résistance à 25° et 50° (Voir document). 

5.       Contraintes techniques :

Tous les modèles à l'utilisation, présentent un certain retard, du à l’échauffement propre de la résistance traversée par du courant. Après ce temps les valeurs se stabilisent. 

Il convient de limiter au maximum le courant dans les « CTN » afin de ne pas perturber la sensibilité de celles-ci. En effet, si l’on fait varier l’intensité dans une « CTN », la tension va croître en fonction de R = f (t°), jusqu’à une certaine valeur qui correspond au point d’échauffement limite. Le passage s’appelle « Basculement ». par la suite R ne dépend plus de la température extérieure, mais de celle provoquée par l’effet Joules. 

 

 

Toutes les « CTN » présentent une puissance nominale à ne pas dépasser sous peine de destruction.

 

6.       Quelques modèles :

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