Le triac

1.     Fonction :

 Permettre le passage d’un fort courant, jusqu’à la disparition naturelle de celui-ci grâce à une intensité de commande beaucoup plus faible.

2.     Principe :

Le triac est intrinsèquement constitué par deux thyristor montés en tête-bêche.

Le fonctionnement est analogue à celui d’un thyristor, mais sans contraintes de sens de courant pour la commande ou pour la partie commandée.

3.     Schéma fonctionnel et symbole.

    3.1    Symbole :

4.     Fonctionnement : 

    a) Lorsque qu’il ne conduit pas . 

-       Il est capable de supporter un «  i².t maxi » donné par les constructeurs.

-       Il doit être capable de supporter la  tension VA1A2  maximum présente dans la structure. 

    b) Lorsque que Il ne conduit pas et que l’on veut le faire conduire. 

-       Il faut imposer un courant de gâchette () . Il se met à conduire si la différence de potentiels   ½½ VA1A2 ½½ est suffisante. Le sens de IG n’importe pas. 

-       Plus l’intensité de gâchette est importante, plus  VA1A2 d’amorçage est faible. 

-       Il existe «  quatre cadrans » de fonctionnement, relatifs aux signes respectifs de et. On constate que le triac est « moins performant » lorsque et IA1A2 sont tous deux < 0.C’est à dire que IG doit être plus important pour un bon amorçage du triac. 

-       Après amorçage VA1A2 chute très fortement. Il y a « avalanche ». 

-       Le Triac conduit tant que ½½ IA1A2½½> 0 

-       Le Triac peut se mettre à conduire accidentellement, même si IG est nulle, si VA1A2 est très importante. Il faut donc se méfier des surtensions occasionnelles qui peuvent se produire dans le montage.

5.    Séquence de fonctionnement.

6.    Courbes de fonctionnement  pour un cadran positif

    (IG et IA1A2 >0 )

         Remarque : 

Pour les autres cadrans, les courbes sont symétriques , la valeur de IG n' a pas forcément la même influence, généralement, il faut davantage d'intensité. La valeur de IG est multipliée au maximum par 2.

Retour